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Code 1879

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C’est dans le cadre du challenge du Mois Anglais et son thème « Meurtre à l’anglaise » que j’ai lu le roman policier signé Dan Waddell, Code 1879. C’est en lisant un billet consacré à une autre aventure de Nigel Barnes que m’est venue l’idée de lire ce livre, en lecture commune avec Hélène.

L’histoire commence avec un cadavre, retrouvé poignardé et amputé des deux mains dans un cimetière londonien. L’inspecteur Grant Foster remarque lors de l’autopsie une inscription gravée au couteau sur la peau de la victime. Sa coéquipière, Heather Jenkins reconnait les caractères utilisés en généalogie et persuade l’inspecteur de faire appel à un généalogiste professionnel, Nigel Barnes.  A peine a-t-il entamé ses recherches qu’une deuxième victime est identifiée. Leurs recherches vont les mener dans les bas-fonds du Londres victorien et plus précisément autour d’une affaire criminelle célèbre de la fin du 19è Siècle….

Code 1789 Dan WaddellQue dire ? Que j’ai été très vite transportée dans cette enquête et que j’ai vraiment apprécié tous les moments en compagnie de Grant, Nigel et Heather. Le romancier anglais réussit à mêler enquête policière et grande Histoire – il transporte son lecteur dans le passé de la capitale britannique, lui redonnant ici son ancien visage. Entre les ruelles coupe-gorges, les anciennes stations de métro, les cadavres, le lecteur est sans cesse balloté avec plaisir entre l’enquête du présent et celle du passé.  Une nouvelle image de Londres se dessine sous nos yeux et on se prend à jouer au jeu du chat et de la souris. Le suspense est rondement mené lorsque les policiers ont compris qu’il y aura encore plus de victimes.

A cette atmosphère brumeuse (typiquement Londonienne), Dan Waddell apporte ici de l’humour et de la bonté – les personnages sont attachants – tous profondément humains (pas de super héros) et ce qui m’a également plu fut le choix narratif du romancier. Le lecteur suit les pensées de Nigel et de Grant qui se succèdent dans un seul et même chapitre à un rythme soutenu et de temps en temps un troisième narrateur fait son apparition : l’assassin.

Je ne suis pas férue de généalogie mais j’ai la chance de connaître assez bien mon histoire familiale, et voir le nom de mes ancêtres apparaître dans un livre ou un musée vous procure toujours une drôle de sensation, et habiter dans la même ville où deux cents ans auparavant ils foulaient les mêmes pavés peut parfois me troubler.

Dan Waddell nous fait découvrir ici le milieu si secret des archives et leurs dédales dans lesquels seul un généalogiste confirmé peut ne pas se perdre. Il interroge au passage lecteur sur le passé et ses effets dans le temps et sur le présent. Est-on un maillon de la chaîne ou possédons-nous notre propre voix ?

Une enquête loin de l’Amérique pour moi, ici pas de flic bourré, de drogués, même si le vieux Londres est puant et ragoûtant et que Grant Foster continue de mener une croisade personnelle contre lui-même, restent trois personnages attachants dont j’ai envie de connaître la suite des aventures. Moi qui m’étais jurée de ne plus m’engager dans trop de séries, c’est encore fichu !

♥♥♥♥

Éditions Babel Noir,  The Blood detective, trad.Jean-René Dastugue, 361 pages

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